DES MARCHES DE TOUTES LES COULEURS DU MONDE
Dans tous les pays du monde, les marchés rassemblent périodiquement des foules bigarrées à la recherche de légumes, de poisson frais ou de produits d’artisanat. Féerie des couleurs, des senteurs et des cris. Pittoresque garanti des marchés de Provence, de Pékin ou de Zanzibar. La France a chanté les marchés de Provence, symboles de couleurs, de bonne humeur, où se mêlent l’ail, le poisson et les olives. Mais, en face, dans le Gard, les marchés d’Uzès, sous les platanes ou de Sommières, sous les arcades du vieux pont romain, ont aussi leur charme. Pour les fleurs, rien de tel que le marché de Fort-de-France, en Martinique. Des plantes tropicales à foison. On trouve des marchés où l’on vend tout et tout le temps, comme le « mercato » d’Addis-Abéba (Ethiopie) ou celui de Pékin, où le chaland peut aussi bien acheter un oiseau de cage, du port laqué ou des pièces détachées pour sa moto. Que l’on flâne à Colombo (Sri Lanka), dans les jardins de Forodhani (Inde) ou dans les ruelles de Zanzibar (Tanzanie), ce sera toujours un festival de pittoresque, mais chaque fois différent. Ici, on passe la soirée à vendre des brochettes épicées, là on propose des poulpes et des calamars tout juste sortis de l’eau. Les clients du marché aussi font chanter les couleurs, que ce soit l’Indienne en sari, le Cambodgien en sarong ou les étrangers en vacances. Malgré la mondialisation, chaque marché conserve ses spécialités, son artisanat, ses boutiques à épices. Le vide-grenier de la Paillade, à Montpellier, vaut le bric-à-brac proposé aux touristes à Pékin. Les poissons du Vieux-Port, à Marseille, valent les sardines de Fort-de-France.
Reportage Outback Images - Texte Roger Cans, photos Albert Arnaud, Jean-Claude Chantelat, Jean-Paul Gislard, Francis De Richemont