Des plumes en ordre de vol, un impératif pour les oiseaux !

Science et nature: la toilette des oiseaux

Seuls dépositaires d'un revêtement plumeux, les oiseaux, plus que tout autre groupe faunistique, ce sont assurés grâce à cette particularité anatomique la maîtrise des airs. Mais au prix d’un méticuleux entretien de leur plumage qui passe par le bain classique, certaines formes de nettoyages à sec et même le recours aux sécrétions acides des fourmis !

La toilette des oiseaux n’est pas une activité optionnelle : toutes les espèces y recourent quotidiennement dans la mesure où une plume négligée qui perd son caractère isolant et / ou ses propriétés volières ne sera pas remplacée avant la prochaine mue.
Si l’eau représente le premier soin corporel de la gent ailée, des spécialisations dans l’hygiène du plumage se sont mises en place au fil de l’évolution : apparition d’un duvet poudreux chez les hérons, destiné à piéger le mucus visqueux des poissons ; exposition des vautours au soleil, envergure largement déployée, afin que l’action mécanique du rayonnement aplanisse les plumes torsadées par les turbulences de l’air ;  bains de poussière des gallinacés et des moineaux citadins ; déparasitage du geai à l’acide formique sécrété par ces insectes coloniaux ; toilettages mutuels chez les couples de perroquets…
L’exsudat huileux et cireux d’une glande spécialisée méconnue, présente à la base du croupion de la plupart des oiseaux, constitue un cosmétique naturel aux fonctions multiples : imperméabilisation, apport vitaminique, rôle antibactérien.
Ce reportage très documenté, reposant sur des exemples précis, est rédigé dans un langage mariant l’humour à la rigueur scientifique et se trouve illustré par des photos prises aux quatre coins de la planète sans négliger pour autant l’avifaune de proximité.

© Outback Images : Photos Yves Thonnérieux - Texte Yves Thonnérieux