Le Jardin du Château de Brécy, Calvados

Le jardin de Brécy s'étage sur quatre terrasses reliées par un bel escalier à degrés convexes et s'élevant au-dessus du parterre à l'arrière de la maison jusqu'à la grille donnant sur le ciel. Ces terrasses ont une largeur croissante afin de corriger la perspective. L'allée centrale se termine par deux portails successifs. Les décors sculptés sont d'un grand raffinement: balustres à feuilles d'acanthe, vases, pilastres, consoles. Signalons aussi les nombreux arbres taillés en topiaires, les houx en boules dans des caisses à orangers et le petit jardin d'herbes aromatiques. Les jardins sont verts, blancs et bleus. Buis, ifs et charmes déclinent les verts. Une collection de lauriers, d'osmanthus, de houx, s'appuie au mur de la dernière terrasse. Selon les saisons, les fleurs sont des tulipes, iris, hellébores, pivoines, romneya coulteri, cardons, magnolias. Sur la maison, la rose "Madame Alfred Carrière", blanc nacré, côtoie Decumaria sinensis. Dans les bleus, les clématites durandii ou jackmanii accompagnent les agapanthes, le nepetas, les perovskias et les solanums. Une nombreuse collection de clématites parsème le jardin ainsi que des roses anciennes derrière l'église. Brécy a gardé une forte empreinte médiévale, jardins indépendants clos de murs, des acquisitions de la Renaissance, sculpture et broderies, tout en annonçant les grandes compositions des jardins français classiques, en étroite relation avec la demeure. Le Jardin de Brécy date de la deuxième moitié du XVIIè siècle. Il est l'un des rares exemples de cette époque subsistant en France. La légende voudrait que Mansart, travaillant au château de Balleroy, fût le créateur de ces jardins. Plus précisément, la maison date des années 1620. Le jardin a été aménagé entre 1646, date d'achat de Brécy par Jacques Ier Le Bas, et 1697, date de l'aménagement de l'allée d'accès. Les pavillons ont été construits au XVIIIè siècle. Tantôt abandonné, tantôt choyé, Brécy est sauvé en 1958 grâce à Jacques de Lacretelle et son épouse qui plantent le parterre de broderies, installent les topiaires et creusent les bassins. En 1992, Didier et Barbara Wirth reprennent les travaux pour restaurer les éléments d'architecture, compléter le jardin et embellir le paysage alentour.

(Documentation Internet)

Reportage Outback Images – Photos Georges Lévêque

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