Home / Reportages / Environnement et écologie / Quand se dévoile la belle comtoise au pays horloger 101Quand se dévoile la belle comtoise au pays horloger
Qui ne connait le « tic-tac » de la comtoise au rythme si caractéristique… Disparu aujourd’hui ? Et bien non, ce battement est toujours d’actualité ; sous une forme très contemporaine, l’horloge de la Manufacture Vuillemin, à Besançon, dans le Doubs, s’accroche au mur comme un tableau, un tableau vivant avec ses rouages apparents.
Après avoir repris la société SERAMM, créée en 1969 par Jean Sdrigotti, Philippe Villemin et son associé André Blachon ont décidé de continuer la fabrication de l’horloge comtoise. Installée à Châtillon-le-Duc, aux portes de Besançon, dans le Doubs, avec deux salariés, un horloger et un mécanicien, l’entreprise est la seule aujourd’hui en France à fabriquer l’ancestrale mouvement mécanique comtois. La tradition et le savoir-faire se perpétuent ainsi grâce à la compétence et au dynamisme des deux artisans. Ces horloges « made in Besançon » se déclinent en deux modèles : les mouvements mécaniques Kairos et Courbet. Les deux machines exhibent leurs rouages ; le cœur de Kairos révèle ses battements et s’offre au regard sous une apparente fragilité, celui de Courbet séduit par sa simplicité. C’est dans l’atelier principal de l’entreprise qu’oeuvrent toutes les machines nécessaires pour découper, emboutir, tailler, fraiser, souder, sertir et polir ; machines anciennes certes, mais toujours aussi efficaces. Pour une finition parfaite, les rouages polis reçoivent généralement un placage or, tandis que la cage thermolaquée est proposée en rouge, bleu ou jaune… De plus les idées ne manquent pas pour Philippe et André ; des prototypes sont en cours de réalisation, dans une gamme toujours aussi créative, de façon à séduire particuliers et entreprises. Sans oublier, bien sûr, les horloges comtoises à l’ancienne fabriquées à la demande.
Ainsi, le temps s’écoule, au rythme du balancier de ces horloges à l’esthétique très actuelle.
Reportage Outback Images : Texte et photos André Choteau ![]()
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