Home / Reportages / Environnement et écologie / Ecomusée de Marquèze, dans les hautes landes de Gascogne 101A la découverte des trésors mémoriaux des Landes de Gascogne, L’Ecomusée de Marquèze
Lové au coeur d’un site exceptionnellement préservé, s’épanouissant sur 25 hectares, l’Ecomusée de Marquèze se dévoile comme un véritable lieu de compréhension de cet envoûtant territoire des Landes de Gascogne. Alliant au patrimoine architectural d’une admirable richesse une collection minutieusement constituée, l’Ecomusée de Marquèze propose la découverte d’une aventure historique fascinante, celle de l’âme passionnée des Landes de Gascogne. Nés il y a 50 ans avec l’ambition de sauvegarder un patrimoine culturel, technique, industriel ou naturel, les écomusées sont un formidable outil participatif et interdisciplinaire de conservation et de transmission de la mémoire. Depuis sa création en 1969 et son ouverture un an plus tard, ce sont plus de 4 millions de visiteurs qui se sont laissés séduire par les charmes historiques, culturels et touristiques de l’Ecomusée de Marquèze, l’un des tout premiers écomusées et l’un des plus grands musées en plein air de France. Bâti sur l’histoire de la société des bergers-agriculteurs du XIXe jusqu'à ce que la Lande disparaisse au profit de la forêt, l’Ecomusée de Marquèze présente cette société à l’aube de sa métamorphose. Au gré des maisons originales des habitants de l’ancienne lande, des bâtiments agricoles et des paysages caractéristiques (champs, airial, aire meunière…), le mobilier et les objets du quotidien, le troupeau de brebis de race landaise, les céréales anciennes et les savoirs traditionnels ont patiemment été collectés, reconstitués et restitués le plus fidèlement possible au public. Toujours en mouvement, autour de projets communs construits et mis en œuvre avec la participation de la population, l’Ecomusée de Marquèze rend hommage à un pays atypique qui connaît depuis 200 ans de profondes mutations : environnementales, sociales, culturelles et économiques.
Reportage Outback Images : Texte Ephraïm Jouy, photos Philippe Roy ![]()
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