Or noir de l’Anjou, LES ARDOISIERES DE TRELAZE
On trouve des ardoisières dans de nombreuses régions françaises mais c'est surtout le Nord-Ouest qui concentre le plus grand nombre de sites ardoisiers (Côtes d'Armor, Finistère, Morbihan, Mayenne mais surtout le Maine-et-Loire). Aux XVIIIe et XIXe siècles, les principales zones de production de l'ardoise se situent en Anjou. Au fil des siècles, Trélazé s'affirme comme le centre le plus important, pour la quantité comme pour la qualité. Le gisement Anjou-Mayenne fournit l'essentiel de la production française. Le maximum est atteint en 1905 avec 175 000 tonnes.
La légende attribue la découverte de l'utilisation de l'ardoise comme matériau de couverture à l'évêque d'Angers, Licinius, en 592, devenu Saint-Lézin, patron des ardoisiers. Les premières ardoisières de Trélazé apparaissent en réalité aux XVe et XVIe siècles. Au cours des XVIe et XVIIe siècles, l'ardoise de Trélazé prend tout son essor en devenant le matériau de couverture de référence sur l'ensemble des demeures royales et seigneuriales, comme les châteaux de la Loire, le château de Versailles, etc... Ainsi, pendant plus de 8 siècles, de nombreuses sociétés ardoisières se partagent "l'or noir" de l'Anjou, qui affleure sur le Bassin d'Angers, et notamment dans la ville de Trélazé.
(Sources :Site de la ville de Trélazé sur les ardoisières et Wikipedia)
Reportage Outback Images – Photos Jean-Paul Gislard ![]()
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