Entrez le ou les mots clés recherchés

 
     
     
 

Asperges sauvages et «respounchous», des plats très nature

Cueillettes sauvages et traditions

 

A l’aube du printemps, la nature nous propose ses premiers trésors culinaires dont le premier est sans aucun doute la succulente morille. Mais tout aussi appréciées des connaisseurs sont les jeunes pousses d’asperges sauvages et de raiponces, les fameux « respounchous » de la région Midi-Pyrénées.

L’asperge sauvage se trouve dès la mi-février près des côtes méditerranéennes, mais plus à l’intérieur et dans le Nord, il faut attendre début mars, pour faire une récolte conséquente, et ce jusque vers la mi-avril. De forme et de couleurs variées, du vert tendre au violet, elle se présente soit en grandes tiges de plus de un mètre, soit au ras du sol. Sa recherche se fait donc en repérant les tiges qui dépassent au-dessus des buissons, soit en fouillant le terrain pour y repérer les pieds et pousses. Découverte, l’asperge sauvage se récolte en en cassant la tige à la main, meilleure technique pour trouver le point de rupture de la partie comestible.

Les meilleures asperges sauvages se récoltent dans les garrigues du Sud. Plus au Nord, comme dans la région toulousaine, les reponchons – « respounchous » en occitan – y sont souvent assimilés. Le reponchon, c’est le raiponce, ou tamier commun, encore appelé « raisin du diable » ou « vigne noire ». Tout comme notre asperge sauvage, c’est une plante volubile et grimpante qui ressemble en fait plus au liseron qu’à l’asperge sauvage. S’il pousse partout en Europe, il se recherche et se mange surtout au nord de la région Midi-Pyrénées, et principalement dans le Tarn. Enfants et adultes adorent le ramasser au début du printemps, à l’orée des bois, dans les haies, les fossés et les fourrés. Sa saveur amère disparaît totalement après cuisson dans de l’eau salée et vinaigrée.

Ces deux plantes se dégustent en salade ou en délicieuse brouillade, accompagnées d’une bonne bouteille de vin rouge de Gaillac. Pour grimper plus facilement les cols pyrénéens, le coureur cycliste Laurent Jalabert déclarait même « Vous croyez que pour terminer un tour de France, on ne prend que de la vitamine C… ? Non, je mange aussi des respounchous ».

Alors mangez du « respounchou » et si d’aventure vous vous trouvez en avril à Cordes-sur-Ciel, magnifique village médiéval du Tarn, alors ne manquez pas sa traditionnelle fête annuelle ; vous aurez ainsi l’occasion de déguster la « corde », grande galette de « respounchous » cuite au feu de bois !

 

 

© Photos C. Gressin, L. Frézouls, P. Courault,  J-M Lamboley, Y. Alibert, A. Nadal

 

  • ENVIR 1G111 GRC132 ENVIR 1G111 GRC132
  • ENVIR 1G111 GRC131 ENVIR 1G111 GRC131
  • ENVIR 1G111 GRC129 ENVIR 1G111 GRC129
  • ENVIR 1G111 GRC130 ENVIR 1G111 GRC130
  • ENVIR 1G111 GRC128 ENVIR 1G111 GRC128
  • ENVIR 1G111 GRC127 ENVIR 1G111 GRC127
  • ENVIR 1G111 GRC126 ENVIR 1G111 GRC126
  • ENVIR 1G111 GRC125 ENVIR 1G111 GRC125
  • Responchons Responchons
  • Responchons Responchons
  • Responchons Responchons
  • Responchons Responchons
  • Responchons Responchons
  • Responchons Responchons
  • Responchons Responchons
  • Responchons Responchons
  • Responchons Responchons
  • Responchons Responchons
  • Responchons Responchons
  • Responchons Responchons
  • Responchons Responchons
  • Responchons Responchons
  • Responchons Responchons
  • Responchons Responchons
  • Responchons Responchons
  • Responchons Responchons
  • Responchons Responchons
  • Responchons Responchons
  • Responchons Responchons
  • Responchons Responchons
  • FLORE 1E GRC124 FLORE 1E GRC124
  • FLORE 1E GRC123 FLORE 1E GRC123
  • FLORE 1E GRC122 FLORE 1E GRC122
  • FLORE 1E GRC121 FLORE 1E GRC121
  • Responchons Responchons
  • Responchons Responchons
  • Responchons Responchons
  • ENVIR 1G111 LAJ01-2 ENVIR 1G111 LAJ01-2
  • ENVIR 1G111 LAJ01 ENVIR 1G111 LAJ01
  • ENVIR 1G111 GRC136 ENVIR 1G111 GRC136
  • ENVIR 1G111 GRC135 ENVIR 1G111 GRC135
  • ENVIR 1G111 GRC134 ENVIR 1G111 GRC134
  • ENVIR 1G111 GRC133 ENVIR 1G111 GRC133